vendredi, mai 09, 2008

Le nombril du monde

J'ai adoré ton ventre
Comme si c'était le nombril du monde
Chaque caresse
Est comme une prière
Disent les hommes
Qui ne croient plus qu'en leurs désirs
Tout est bouche
Dans nos corps insatiables

J'ai adoré ton ventre
Comme si c'était le nombril du monde
La cible d’un compas
Nous entourant d’un même cercle
Nous
Et le vide
Et la nuit
Et le temps
Qu’elle transpire.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

La cible du compas les entoure de deux mêmes cercles...pour un grand huit...

Lunaba a dit…

encore un très beau texte sur les contours de l'amour :)