Tous les arbres morts se ressemblent
Des branches à fissurer le ciel
Quand ce qui vit résiste et tremble
A chauffer son corps au soleil
L’hiver peut faire tomber les feuilles
La nudité baisser les yeux
Les pensées, portées comme un deuil
Soufflent la fumée loin du feu
Le sentier griffe la froidure
Partage la terre au milieu
Le prédateur ou sa pâture
Quand on y marche, on est les deux
La morsure des chiens du vent
Y déchire sa part de chair
En lambeaux de larmes et de temps
A saigner l’or sous la lumière
Et l’on reste là sous le ciel
A chercher des yeux l’horizon
Dans le moindre battement d’aile
Qui se glace comme un frisson
En attendant que la nuit vienne
Celle-là ou celle d’après
Pour que le temps nous désapprenne
Ou nous oublie comme un regret.
lundi, février 22, 2010
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